Quel est l’impact des fautes d’orthographe sur le chiffre d’affaires des entreprises ?

L’excès de fautes pèse sur le chiffre d’affaires des entreprises.

Bien qu’il soit difficile d’évaluer le manque à gagner, les DRH et les dirigeants d’entreprises sont de plus en plus conscients des enjeux financiers liés à l’orthographe, et veulent améliorer la qualité des écrits de leurs collaborateurs.

Les fautes d’orthographe coûtent cher aux entreprises

Un mot mal orthographié, un verbe mal conjugué… Cela représente beaucoup d’argent perdu pour les entreprises.

D’après une étude britannique publiée par la BBC en 2011, une seule faute d’orthographe sur un site de e-commerce pourrait diviser les ventes par deux.

Il y a de nombreuses raisons pour une société de produire du contenu rédactionnel : devis, e-mails, courriers, comptes-rendus, réseaux sociaux…

La faute d’orthographe nuit à l’entreprise, car elle renvoie d’elle une image négative.

Selon une étude de TextMaster faite en 2013, « 90 % des e-mails envoyés par les entreprises à leurs clients contiennent au moins une faute d’orthographe ». Pire encore, un e-mail contenant des fautes peut être considéré comme un spam par la messagerie électronique, et ne sera donc peut-être jamais lu par son destinataire !

Les entreprises du web, avec 99 % de leurs relations commerciales réalisées à l’écrit, sont les principales victimes de l’orthographe.

En finir avec les fautes d’orthographe

Tout le monde est concerné par l’orthographe, entrepreneurs et collaborateurs. Elle est devenue un problème collectif. Et pourtant, admettre que l’on puisse avoir des difficultés en orthographe est encore vécu comme quelque chose de honteux.

Des solutions existent, pour améliorer la qualité des écrits professionnels. Des solutions adaptées, innovantes et interactives.

Ces dernières années, à l’instar de l’anglais et de la gestion du stress, l’orthographe a intégré les catalogues de formation continue et les plans de formation des entreprises car, comme l’a très bien dit Anne-Marie GAIGNARD, formatrice et autrice du livre La revanche des nuls en orthographe : « si les salariés perdent moins de temps à relire leurs courriers administratifs, il en passent plus à s’occuper des clients« .

Alors il n’y a aucune raison d’hésiter ! N’ayez plus honte de votre orthographe, maîtrisez-la !

Acteurs du développement des entreprises, démarquez-vous et gagnez en crédibilité et en efficacité, en apportant à vos salariés le moyen de perfectionner leurs écrits professionnels et leur communication !

J’ai conçu des formations adaptées à tous les publics, permettant l’interactivité, la cohésion d’équipe et une synergie propice à un apprentissage ludique et pérenne de l’orthographe et des règles de grammaire.

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Ne pas y aller avec le dos de la main morte, être au bord du rouleau… 5 expressions télescopées

La langue française regorge d’expressions populaires très imagées. Non seulement certaines sont construites de la même manière, ou comportent un mot en commun, mais leurs significations peuvent également être similaires.

Voilà pourquoi notre langue peut fourcher au point de mélanger les deux expressions et en créer une troisième, qui n’a guère de sens, mais prête à sourire… et à réfléchir !

Voyons un peu le sens des expressions originelles.

  • Ne pas y aller avec le dos de la main morte

Ne pas y aller de main morte + Ne pas y aller avec le dos de la cuillère

L’expression « Ne pas y aller de main morte » date du XVIIe siècle. À l’époque, elle signifiait « attaquer avec violence », « frapper rudement ». Pour ce faire, il valait mieux avoir une main vigoureuse ! Désormais, cette expression signifie « exagérer, y aller fort ».

Rien d’étonnant à ce que l’on la confonde avec « Ne pas y aller avec le dos de la cuillère », qui signifie exactement la même chose : « parler, agir sans ménagement, y aller fort, exagérer ». En effet, il est difficile de manger sa soupe avec le dos de sa cuillère.

« Le dos d’une main morte », lui, aura un effet somme toute limité…

  • Être au bord du rouleau

Être au bout du rouleau + Être au bord du gouffre

La locution familière « être au bout du rouleau » est révolutionnaire ! En effet, Le Petit Robert l’atteste en 1789, sous la forme « être au bout de son rouleau ». Reste à savoir de quel rouleau il s’agissait, probablement pas celui d’essuie-tout auquel on pense aussitôt aujourd’hui…

Bien heureusement, la définition originale « n’avoir plus rien à dire » nous éclaire. Il était question du rouleau de parchemin. Quand on arrivait au bout du rouleau, c’est qu’on avait fini de lire, de parler. Par la suite, on a rangé des pièces de monnaie dans de petits rouleaux de papier. « Être au bout du rouleau » signifiait alors qu’on n’avait plus d’argent, de ressources pécuniaires. Désormais, l’expression fait référence aux ressources physiques et morales. « Être au bout du rouleau », c’est n’avoir plus d’énergie, être épuisé, et même à la fin de sa vie (« au bout de sa vie », comme disent les jeunes !).

Et « Être au bord du gouffre », alors ? Dans un sens, l’expression peut rejoindre « être au bout du rouleau » car elle signifie, d’après Larousse, « être près de la ruine, de la catastrophe. » Mais l’idée de danger, de péril n’y est pas évidente.

Difficile de savoir si le « bord du rouleau » est tout aussi dangereux, personne n’a jamais eu l’occasion de vérifier. À moins qu’il ne s’agisse d’un rouleau compresseur !

  • Chacun voit midi à quatorze heures

Chacun voit midi à sa porte + Chercher midi à quatorze heures

« Chacun voit midi à sa porte » signifie que chacun envisage les choses de son propre point de vue. Mais quelle est l’origine littérale de cette expression ? Le mot midi symboliserait « le milieu de la journée », par extension, « le cœur d’une situation », et sa porte symbolise « sa propre maison », c’est-à-dire « ses intérêts personnels ».

« Chercher midi à quatorze heures » a un sens bien différent : « chercher des difficultés où il n’y en a pas, compliquer les choses ». Pourquoi « midi » et « quatorze heures » ? Si midi a une position très repérable sur l’horloge, difficile de justifier le choix de quatorze heures, d’autant que l’on disait « chercher midi à onze heures » précédemment ! Peu importe : on cherche une chose à un endroit où elle ne peut pas être, c’est l’idée à retenir.

Dans les deux cas, la discussion risque de ne pas être facile. Si chacun voit midi à quatorze heures, c’est qu’il y a au moins un point d’entente…

  • Tu me tires une fière chandelle du pied

Tu m’enlèves une épine du pied + Tu me dois une fière chandelle

À l’origine de ce télescopage d’expressions : « tirer une épine du pied de quelqu’un », c’est-à-dire « le délivrer d’un sujet de contrariété, d’une difficulté » et « devoir une fière chandelle à quelqu’un », autrement dit « lui devoir une grande reconnaissance ». Pas de lien sémantique direct entre les deux expressions, mais une dimension positive, évoquant l’entraide et la gratitude dans les deux cas.

Pour « tirer une épine du pied », le sens est évident, on devine l’agrément que l’on peut en … tirer. Mais cette « fière chandelle » que l’on « doit », quelle est-elle ? D’après Larousse, on disait que celui qui avait échappé à un grand danger qu’il devait une belle (plus tard fière) chandelle à Dieu pour dire qu’il lui devait un grand remerciement. Ainsi, les chandelles que l’on doit à quelqu’un sont les cierges qu’il faudrait allumer pour le remercier.

  • L’argent ne fait pas le moine

L’argent ne fait pas le bonheur + L’habit ne fait pas le moine

Certes, l’argent ne fait le moine, d’autant qu’un moine est censé ne pas être focalisé sur les considérations bassement financières ! Mais que veulent exprimer les personnes en flagrant délit de télescopage ? Pour tenter de le savoir, revenons aux expressions mères.

Pour « l’argent ne fait pas le bonheur », il n’y a guère d’explication à donner.

Quant à l’expression « l’habit ne fait pas le moine », elle serait issue soit de la locution latine barba non facit philisophum, c’est-à-dire « la barbe ne fait pas le philosophe », soit de François Grimaldi et ses compagnons d’armes qui, en 1297, se déguisèrent en moines franciscaines pour s’emparer d’une forteresse bâtie sur un rocher : la future principauté de Monaco ! Ou tout simplement, est-ce une manière ironique de considérer les moines de l’époque, dont le comportement et les mœurs semblaient, parfois, bien éloignés des préceptes qu’ils étaient censés… porter.

Un autre télescopage pourrait être « l’habit ne fait pas le bonheur », alors que la liberté vestimentaire est au cœur de l’actualité.

Orthographe : Comment s’améliorer ?

Il vous est déjà arrivé de ne pas savoir comment écrire un mot, alors que vous souhaitiez envoyer un e-mail parfait ? Ou bien de relire vos documents et de vous apercevoir qu’une coquille s’y était glissée, malgré vos relectures ?

Au travers de différents outils, je vous propose une remise à niveau en orthographe et en grammaire, qui vous permettra d’être plus à l’aise lors de vos rédactions de courriers, courriels et documents. Vous développerez ainsi une bonne image de vous et de votre entreprise, tout en gagnant en confiance avec vos partenaires, clients et collègues.

Comment ?

Tout d’abord, en suivant ma formation de remise à niveau. Pour ce faire, deux possibilités : La remise à niveau sur 2 jours, en format collectif, mettant en scène de nombreux jeux et activités, pour apprendre et comprendre en s’amusant, ou bien des cours de coaching ciblés sur des règles précises d’orthographe et/ou de grammaire.

Conscientes de l’impact négatif des fautes d’orthographe dans leurs communications, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à agir en faveur de la revalorisation des écrits professionnels. Cette remise à niveau collective permettra à chacun de faire le point sur les règles de bases, rencontrées quotidiennement.

En plus de cette formation, complétez votre apprentissage avec le e-learning !

Le Projet Voltaire, plateforme de e-learning, est particulièrement bien conçu et ludique, et met en pratique la technique innovante de l’ancrage mémoriel, qui vous permet de progresser rapidement et de façon durable, de par une mémorisation optimale et l’acquisition d’automatismes.

Il s’agit d’un entraînement personnalisé et adapté à chacun, tout en s’attaquant aux difficultés rencontrées dans le quotidien professionnel et personnel. À partir d’une évaluation initiale d’environ 15 minutes, vous serez orienté vers le parcours de e-learning le plus adapté à vos besoins.

Orthodidacte, également, fonctionne sur le même principe. Cette plateforme d’entraînement en ligne a été conçue par la Certification Le Robert.

Ce e-learning ne nécessite aucune installation particulière et permet aux utilisateurs de s’entraîner depuis n’importe où, car l’application est disponible sur ordinateur, tablette et smartphone.

Pour conclure votre formation, vous pourrez passer le Certificat Voltaire ou Le Robert, qui sont des certificats de niveau en orthographe, à l’instar du TOEIC, attestant d’un niveau en langue anglaise, et qui sont devenus les examens de référence en France en matière de maîtrise de la langue française.

Ce certificat attestera de votre score, que vous pourrez alors afficher sur votre CV. 82 % des recruteurs étant sensibles à l’orthographe des candidats, ce score peut faire la différence si vous êtes en recherche d’emploi ! Ces certifications sont reconnues par les entreprises, avec plus de 400 000 certifiés, et permettent de rassurer et de se rassurer.